Assistante maternelle, nounou, crèche : comment choisir ?

Le test de grossesse est à peine positif qu’un doute assaille les futurs parents : comment faire garder bébé ? Et il n’est jamais trop tôt pour se pencher sur la question ! Voici un petit guide pour choisir le mode de garde qui correspondra le mieux à vos besoins et vos impératifs. Crèche, nounou, assistante maternelle : on vous dit tout, les bons et les moins bons côtés.

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Quand doit-on choisir son mode de garde ?

Une seule réponse : le plus tôt possible ! Même si vous envisagez de prendre un congé parental, il faut penser rapidement à la suite. Pour la crèche bien évidemment, mais aussi pour trouver une nounou ou une assistante maternelle. Dans certaines villes, les places sont chères et il est préférable d’anticiper. Pour la crèche, il faut se renseigner sur le site internet de la mairie ou se déplacer pour connaître les modalités d’inscription. Il y a généralement deux commissions dans l’année. Certaines municipalités acceptent les demandes d’inscription dès la grossesse, d’autres seulement après la naissance du bébé. Mais demande ne signifie pas acceptation ! Il y a en France plus de demandes que de places en crèche. Pour les assistantes maternelles, le mieux est de s’y prendre au moins deux ou trois mois à l’avance. La PMI pourra vous donner la liste actualisée des assistantes maternelles de votre secteur avec leurs capacités d’accueil et leurs coordonnées. Il faut ensuite les contacter une par une jusqu’à trouver la perle rare. Côtés délais, si vous êtes un peu justes, pensez tout de même que bébé aura besoin d’une période d’adaptation de quelques jours. Concernant les nounous, le délai est à peu près le même, en gardant à l’esprit que dans les grandes villes, elles sont souvent prises d’assaut.

La crèche : un graal souvent inaccessible !

La crèche apparait souvent comme la solution idéale pour de nombreux parents. Il faut néanmoins garder à l’esprit que ce mode de garde, s’il a de nombreux avantages, a aussi des inconvénients.

Il existe plusieurs sortes de crèches : municipales, d’entreprise, familiales, parentales, familiales. Les premières sont gérées par la municipalité, les secondes sont en parties financées par les entreprises (qui peuvent également payer des places pour leurs salariés dans des crèches municipales), les troisièmes regroupent un réseau d’assistantes maternelles employées par la commune, et enfin les dernières sont généralement des crèches associatives portées par les parents autour d’une équipe de professionnels de la petite enfance. La crèches accueille généralement les enfants de 2 mois jusqu’à l’entrée à l’école. Elle est dirigée par une puéricultrice et son personnel est diplômé dans les métiers de la petite enfance. La structure est adaptée à l’accueil des enfants et répond à tous leurs besoins en fonction de leur âge. Les enfant peuvent socialiser et ont accès à de nombreuses activités. Côté tarif, celui-ci est généralement indexé sur les revenus des parents et est donc très variable. Le mieux est de se rendre sur le site de la CAF pour prendre connaissance des barèmes, qui changent régulièrement !

Points positifs : socialisation et stimulation de l’enfant, sécurité maximale, coût

Points négatifs : les horaires sont souvent très stricts. A la crèche, l’heure, c’est l’heure ! Ce mode de garde n’est donc pas adapté pour les parents qui ont des horaires décalés. Et il est évidemment difficile d’obtenir une place. Une petite astuce néanmoins, certains jours sont moins demandés que d’autres, renseignez-vous auprès de la directrice et, si vous le pouvez, commencez par un temps partiel.

L’assistante maternelle : pour une transition en douceur

L’assistante maternelle est une professionnelle de la petite enfance agrée par la PMI (protection maternelle et infantile) et le conseil général. Elle accueille les enfants chez elle ou chez leurs  parents. Faire le choix d’une assistante maternelle c’est choisir un cocon rassurant pour les enfants qui vont évoluer dans un environnement familial. Evidemment, toute la difficulté est de trouver la perle rare ! Le bouche à oreille, les recommandations d’amis, les conseils d’une voisine sont toujours à prendre en considération.

Il faut garder à l’esprit que vous allez devenir employeur. Il faut donc poser dès le départ les termes de votre collaboration et surtout lui poser toutes les questions qui vous trottent dans la tête : horaires, rémunération, dates des vacances, va-t-elle s’occuper ou non des repas, quelles sont les activités prévues, son mari ou ses propres enfants seront-il présents pendant la journée, peut-elle vous donner ses références, a-t-elle des animaux, fume-t-elle ? Concernant les modalités d’embauche et la rémunération, le mieux est de se rendre sur le site pajemploi qui détaille précisément la marche à suivre. Il vous faudra déclarer chaque mois son salaire puis l’URSAFF éditera sa fiche de paye à laquelle elle aura accès sur son espace personnel. Vous pouvez bénéficier d’un avantage fiscal mais aussi de l’aide de la CAF par l’intermédiaire du complément libre choix du mode de garde.

Points positifs : environnement familial, horaires flexibles, prise en charge de l’enfant malade

Points négatifs : coût parfois plus important que la crèche, paperasse administrative.

La garde à domicile : une alternative séduisante…mais coûteuse !

La personne qui sera chargée de garder votre enfant le fera à votre domicile. Un bon point pour ne pas perturber bébé qui va donc rester dans un environnement familier. Néanmoins, il vous faudra gérer de A à Z son embauche, du recrutement à la fiche de salaire. Il faut également garder à l’esprit que les nounous ne sont pas forcément des personnes agréées par la PMI, il est donc important d’être vigilent sur recrutement. Il peut être intéressant de passer par un organisme qui gèrera tout le côté pratique de la garde, assurera l’embauche, l’édition des fiches de paye et l’ensemble des démarches administratives. Ces entreprises proposent généralement une solution de remplacement si la nounou est malade et pendant ses vacances. Côté salaire, si vous pourrez bénéficier d’avantages fiscaux et des aides de la CAF, la somme à sortir chaque fois sera tout de même nettement supérieure à celles des autres modes de garde.