Lorsqu’une maman allaite son enfant, et même si l’allaitement exclusif est une contraception pendant quelques mois, elle peut tout à fait tomber enceinte à nouveau. Se pose alors la question de poursuivre ou non cet allaitement. De nombreuses femmes pensent pourtant qu’elles vont être obligées d’arrêter ! Il est pourtant tout à fait possible de mener de front une grossesse et un allaitement épanouissant.
Apaiser les craintes des mamans
Que cette nouvelle grossesse soit prévue ou non, la question de mener de front l’aventure d’un nouveau bébé et la poursuite d’un allaitement en place depuis plusieurs fois ou années se pose immédiatement. La problématique est néanmoins très différente si l’enfant encore allaité a 4 mois ou 3 ans et donc si l’allaitement est encore exclusif ou si au contraire le bambin a déjà une alimentation normale. Pour la maman, les interrogations sont nombreuses :
- Le lait va-t-il continuer à être aussi nutritif pour l’enfant ?
Il faut se rassurer. Ni le bébé à venir, ni le bébé allaité ne manqueront de quoique ce soit. Et l’un ne va pas ponctionner à l’autre les nutriments nécessaires à sa croissance. Le lait maternel demeure l’aliment le mieux adapté à l’enfant. Il sera néanmoins très important que la future maman s’alimente correctement, prenne normalement du poids et se repose suffisamment.
- La production de lait va-t-elle baisser ?
Il est possible que la production de lait baisse, notamment en fin de grossesse lorsqu’il va se transformer en colostrum. Le goût du lait peut également être légèrement modifié. Cela peut évidemment provoquer chez l’enfant une « grève » temporaire de la tétée. Il arrive aussi que les bambins se sèvrent d’eux-mêmes à un moment donné.
- L’allaitement va-t-il devenir douloureux ?
Il est fréquent que les mamans ressentent des douleurs au niveau des mamelons. Avec les hormones de grossesse, les seins deviennent plus sensibles et il arrive que les femmes ressentent un inconfort au moment de la tétée. Cet inconfort peut être tel qu’il les contraindra à arrêter l’allaitement alors qu’elles ne le souhaitaient pas. Un sevrage brutal qui peut être douloureux et vécu comme une déchirure mais contre lequel il est malheureusement difficile de lutter.
Pour d’autres en revanche, aucune douleur à signaler et un allaitement qui se poursuit dans la joie. Il ne faut donc pas présumer d’un échec éventuel mais au contraire se donner toutes les chances de réussir, en se faisant confiance et en faisant confiance à son bébé.